Les quatre saisons des cheveux : l’Hiver
- JACARANDA ATELIERS COSMÉTIQUE Nadine
- 19 oct. 2018
- 12 min de lecture
Cheveux gras

Les cheveux sont notre plus belle parure. Ils encadrent notre visage, le mettent en valeur et qu’ils soient longs, courts, raides ou frisés, ils font ressortir notre personnalité, à condition toutefois d’être sains, brillants et souples. Expression de notre énergie vitale, ils témoignent de notre état de santé mentale et physique. Pendant longtemps on a cru que notre force dépendait d’eux et y résidait (voir la légende de Samson et Dalila). Objet de nombreuses modes, ils sont aussi le signe d’appartenance à tel ou tel groupe social ou religieux (tonsure des moines, crânes rasés des bouddhistes…) et une façon de se marginaliser.
Le cheveu est un être vivant.
Quelques chiffres à connaître :
Þ Chaque mois, le cheveu pousse de 1,4 cm ; un peu moins en vieillissant.
Þ On possède 80 000 cheveux roux à 140 000 blonds en passant par 108 000 bruns, qui mis côte à côte, représentent une surface de 10m2.
Þ Il est tout à fait normal de perdre 40 à 100 cheveux par jour.
Le cheveu pousse pendant cinq ans, meurt et met trois mois à tomber, expulsé par son remplaçant.
Qu’est-ce qu’un cheveu ?

1. La structure du cheveu
La tige pilaire est la partie visible du cheveu. Elle est composée de trois épaisseurs disposées en couches concentriques. Au centre se trouve la moelle ou médulle, dont la fonction n’est pas encore tout à fait élucidée. Elle est parfois absente dans les cheveux blonds.
Puis vient le cortex, la partie principale, où se déterminent la plupart des propriétés physiques du cheveu, sa vigueur, son élasticité, sa couleur, etc.
Les chaines de kératine présentes y sont remarquablement intriquées à l’image d’un cordage ou d’un câble. Les unes sont verticales et torsadées dans l’axe, ce qui permet quand on étire un cheveu qu’il reprenne naturellement sa forme et lui confère une remarquable élasticité. D’autres fibres sont positionnées horizontalement pour former des ponts, assurant la solidité et la cohésion du cheveu. Si ces dernières sont détruites, le cheveu devient cassant et fourchu.
Le cortex est aussi le lieu où se forme la mélanine, responsable de la couleur des cheveux. Durant toute la phase de croissance (anagène) du cheveu, un ensemble particulier de cellules de la papille dermique est en activité constante pour la fabriquer. Elle se présente sous forme de granules transmis aux kératinocytes. La teinte naturelle de la chevelure est directement déterminée par ces granules. Les couleurs des chevelures présentent une palette immense. On dit que l’on ne peut trouver deux individus aux cheveux de couleur identique…Pourtant, il existe uniquement deux types de mélanines : les cheveux bruns à noirs sont porteurs d’eumélanines de couleur noire à rougeâtre, tandis que les cheveux blonds à roux indiquent la présence de phaeomélanines, aux tons rouges à jaunes. C’est la diversité et la complexité des mélanges qui présentent une gamme infinie.
La cuticule est la couche externe protectrice, elle est constituée de cellules complètement kératinisées et aplaties. Celles-ci sont disposées en couches et se superposent comme les tuiles d’un toit. Un complexe de céramides, des substances riches en acides gras essentiels, les soudent entre elles à la façon d’un ciment. Ainsi maçonnée la cuticule est bien plus qu’une protection contre le dessèchement : elle présente une surface lisse et soyeuse qui permet au cheveu de refléter la lumière. Quand la cuticule est endommagée, le cheveu prend un aspect terne et sans vie.
La cuticule est tout à fait imperméable à l’eau, tandis que le cortex lui, absorbe bien l’eau. Quand la cuticule est détériorée le cheveu devient poreux. C’est le cas des cheveux qui ont subi des coloration répétées : la couche de cuticule a été fragilisée à chaque opération, ses écailles se sont écartées pour laisser les produits colorants pénétrer le cortex.
Une fois formée et visible à la surface du crâne, la tige pilaire ne reçoit plus aucun apport des tissus vivants qui l’on fabriquée. C’est qu’un cheveu qui subit des agression répétées vieillit, de la même façon que s’use un matériau.


Petit test : Vos cheveux sont-ils abîmés ?
Placez un cheveu dans un verre d’eau. Si la cuticule est intacte, le cheveu flotte ; sinon, il coule.
2. Composition chimique du cheveu
Le cheveu est un élément vivant, essentiellement composé de kératine, protéines riches en soufre, renfermant un grand nombre d’acides aminés qui sont les petits constituants des molécules de protéines.
Le phénomène de la kératinisation est la transformation des cellules et des protéines qui composent le cheveu à sa racine, en une substance dure et souple qui forme le cheveu tel que nous le voyons.
Le taux moyen de croissance est de 0,35 à 0,45 mm par 24h. Cette croissance est variable d’un individu à l’autre, mais aussi selon le sexe (elle est plus rapide chez les femmes) et selon les saisons. Le cheveu se renouvelle tout au long de notre vie, chacun est le siège d’une activité métabolique intense cyclique et indépendante de celle des autres cheveux.
Nombreux sont les facteurs qui agissent sur le cycle pilaire, leur connaissance a permis de comprendre le mécanisme de la chute des cheveux, de le classifier et d’objectiver les effets bénéfiques ou non des traitements anti-chute.
Pour appréhender complètement le sujet il est important de bien comprendre que nos cheveux font partie intégrante de notre corps. Je sais cela paraît évident mais on nous martèle tellement dans les publicités que de beaux cheveux passent par tel ou tel shampoing ou après-shampoing, que parfois, on en oublie la base : l’alimentation.
Bien se nourrir c’est nourrir également ses cheveux
Il est indispensable de respecter les règles d’un bon équilibre alimentaire pour éviter les états de subcarence ou de déficiences qui pourraient nuire à un état de bonne santé, le cheveu étant le reflet fidèle de cet état de bonne santé.
Pour cela il convient :
- de répartir l’alimentation en trois repas, plus éventuellement deux collations complémentations, par jour,
- de ne jamais sauter de repas, ce qui entraîne fréquemment au grignotage source de déséquilibre ;
- de prendre le temps de manger en mastiquant soigneusement les aliments, afin d’en faciliter l’absorption par une bonne digestion.
- De plus associer la variété, la saveur et une présentation agréable qui fera du repas un moment de plaisir.
Une alimentation équilibrée doit faire appel à tous les groupes d’aliments suivants :
- Groupe Bleu : produits laitiers (j’aimerai y mettre aussi d’autres produits apportant du calcium cela peut être des légumes ou certaines eaux, surtout pour les intolérants au lactose) pour le calcium ;
- Groupe Rouge : viande, poissons, œuf pour le fer et les protéines animales ;
- Groupe Vert : légumes et fruit pour les vitamines, le calcium, les minéraux et oligo-éléments ;
- Groupe Marron : féculents (riz, pâtes, pomme de terre etc., de préférence complet) et légumes secs (haricots secs, lentilles, etc.) pour les glucides et les protéines végétales et les vitamines du groupe B;
- Groupe Jaune : matières grasses (beurre, huiles végétales, margarine, etc.) pour les lipides et les vitamines A et E ;
- Groupe Rose : produits sucrés (sucre, bonbon, chocolat, etc.) pour le plaisir uniquement ;
- Groupe Blanc : boissons pour l’eau, seule boisson indispensable.
1. Quels sont nos besoins ?Le corps humain n’est pas une structure figée mais une structure vivante en perpétuel remodelage. Les cellules meurent et se renouvellent. Même la structure osseuse qui semble stable est en perpétuel remaniement puis que le calcium qui la constitue disparaît et doit être renouvelé chaque jour. L’eau perdue par les urines et la transpiration doit être remplacée quotidiennement. Les vitamines interviennent en permettant de réaliser ces nouvelles structures à partir des éléments de base.
Nous avons des besoins énergétiques. Ces derniers peuvent être différents en fonction de l’activité physique et donc très variable d’un individu à l’autre. A noter cependant que même au repos complet, l’homme a besoin d’énergie pour vivre, assurer ses fonctions dites végétatives (respiration, battement de cœur, activités métaboliques).
2. Et le cheveu ?
Le besoin de fabrication de kératine s’inscrit dans les besoins de construction de l’organisme.
Quels sont les besoins au niveau d’un bulbe pileux ?
Il faut d’abord de l’énergie pour permettre aux cellules de se multiplier activement :
Ce sont les substances indispensables à la construction que représentent :
- les acides gras insaturés (= lipides = groupe jaune) ciment intercellulaire entre les fibres de kératine ;
- Les acides aminés (= protéines végétales et animales = groupe rouge et marron), éléments simples des protéines à partir desquels est fabriqué la kératine et notamment les acides aminés soufrés (on en trouve dans l’oignon par exemple) indispensables à la réalisation des ponts disulfure de cette molécule.
- Les vitamines et oligo-éléments qui interviennent au niveau des réactions métaboliques.
Et fait essentiel, la production des ces éléments indispensables doit se faire dans de bonnes conditions pour éviter que les spasmes provoqués par du stress ne viennent gêner la livraison des nutriments.
Les éléments dont vos cheveux ont besoin : où les trouver ?
Les nutriments qui protègent les cheveux sont : La vitamine C, La vitamine E, le béta carotène, les flavonoïdes, le sélénium, le zinc, la vitamine B6 (ou biotine), les oméga 3 et 6.
Focus sur le rôle de la vitamine B6 (ou biotine), les oméga 3 et 6, le zinc et l’eau :
· Rôle de la vitamine B6 (ou biotine) au niveau des cheveux :
Elle participe aux transformations des acides aminés et donc à la synthèse de la kératine.
· Rôle des omégas 3 et 6 au niveau des cheveux :
Ce sont des acides gras indispensables présents dans les graisses de notre alimentation ou lipides : ces substances forment entre les fibres de kératine un ciment intercellulaire et participent au transport des nutriments dont nos cellules ont constamment besoin.
· Rôle du zinc au niveau des cheveux :
Le zinc est nécessaire à la synthèse de la kératine et du collagène de la peau. Une carence en zinc est lourdement ressentie par le cheveu, cette carence peut être aggravée par le stress, l’alcool ainsi qu’une alimentation qui contient des éléments pouvant entraîner une malabsorption du zinc intégré.
· Rôle de l’eau au niveau des cheveux :
Un apport régulier et suffisant en eau (1 litre ½ à 2 litres par jour) est indispensable à la production des réactions biochimiques.
· Où en trouver :
Vit. C
Goyave, persil frais, cassis frais, poivron cru, brocoli, kiwi, fraise, litchi, cresson, chou rouge cru, orange, mangue fraîche, clémentine, jus de citron frais
Vit. E
Huile de germe de blé, Amandes non blanchies, rôties à sec ou dans l’huile, ou déshydratées, Graines de tournesol rôties à sec, Noisettes, Huile de tournesol, Huile de carthame, Céréales à déjeuner, 100 % son (type All Bran), Arachides rôties dans l’huile, Pâte de tomates en conserve, Purée de tomates en conserve, Noix du Brésil séchées, Son de maïs ou de blé, brut, Huile d’arachide, d’olive, Avocat, Sardines en conserve, avec arêtes, Asperges, bouillies ou crues, Épinards bouillis
Béta carotène
Carotte, oseille, persil frais, cerfeuil frais, épinards crus, épinards surgelés, pissenlits, cresson, abricot frais, blettes crues, brocolis, potimarron, mangue
Flavonoïdes
poivron, le cranberry, les fruits rouges foncés (myrtille, cassis, raisins, vin rouge), la vigne rouge (feuilles) ; le raisin (Pinot noir, Cabernet Sauvignon en particulier) le jus de raison avec la peau et le vin, , le thé noir, les abricots, l’écorce des agrumes (oranges, mandarines, citrons etc ), la peau des pommes sont réputés veinotoniques.
Les carottes, les tomates, les feuilles de cassis, le café et les pommes de terre (en particulier celles qui ont une peau ou une chair colorée) ,
La canneberge, brocoli, céleri, oignon, persil, laitue, hamamélis, cyprès, noisetier, petit houx, marron d'Inde, sarrasin
Sélénium
fruits et légumes (essentiellement les champignons, les tomates, le chou, le brocoli, l’oignon, l’ail,….), les céréales (complètes de préférence, telle que l’orge), les abats (foie, rognons), la viande (surtout rouge, mais aussi la dinde, le porc,…), le poisson (maquereau, thon,…), les fruits de mer (huîtres et moules), les œufs et en moindre quantité, dans les produits laitiers et les eaux minérales.
Zinc
Huîtres, cheval, jaune d’œuf, foies d’animaux, veau, coquillages, volaille, porc, haricots blancs, lentilles, céréales, crustacés, amandes, noisettes, poisson
Vit. B6
la viande, la volaille, les abats (foie, rognons,…), le poisson, la levure de bière, le jaune d’œuf et les produits laitiers, es céréales (riz, lin, maïs, pain, céréales complètes), les légumineuses, le germe de céréales (notamment de blé), les fruits secs (noix), les arachides, le cacao, certains fruits (banane, orange) et certains légumes (chou, épinards, tomates, pommes de terre), le soja, le pollen
Oméga 3 et 6
Graines de lin, Huile de lin, Graines de chanvre, Huile de tournesol, Soja, Tofu, Huile de pépins de raisins, Huile d’onagre, huile de bourrache, Huile de noix, Pourpier : (Portulaca oleracea), Poissons gras, Crustacés, Mollusques, Algues
Les facteurs qui agressent les cheveux.
Notre cheveu, exposé continuellement à la chaleur, à l’humidité, aux pollutions (fumées, gaz…), au vent, au soleil, à l’eau de mer, à l’eau chlorée des piscines, au chauffage, à la climatisation, est agressé en permanence. Certain facteurs le dessèchent, le rendent cassant et fourchu, d’autres le graissent rapidement, le décolorent et le salissent. Sans compter les traitements capillaires traumatisants que nous lui infligeons… tout cela au nom de la beauté ! Permanentes, décolorations, teinture, crêpages, brushings… tout cela abîme le cheveu, l’affaiblit, le perturbe dans sa composition, altère sa structure normale te attaque le cuir chevelu. La laque, elle, les étouffe et les asphyxie. D’ailleurs, ces multiples agressions peuvent être responsables d’allergies, en particulier les teintures qui renferment quantité d’agents nocifs (goudron, ammoniaque, acétate de plomb, acide sulfurique…).
Les shampooings du commerce à base de détergents, trop concentrés et remplis de composés chimiques, agressent eux aussi la tige du cheveu, d’où l’intérêt de fabriquer soi-même ses shampooings. Les coiffures trop serrées, où les cheveux sont tirés ou maintenus au moyen d’élastiques, peignes ou barrettes portés constamment, la pose régulière de bigoudis, toutes ces opérations cassent à plus ou moins long terme les cheveux, les arrachent et les malmènent. Il est donc indispensable d’éviter, ou du moins de limiter, certains traitements ou encore de ne les pratiquer qu’exceptionnellement. Certains évènements tels qu’une grossesse, un accident, un choc psychologique, le stress peuvent être aussi responsables d’un mauvais état de la chevelure.
Les saisons du cheveu : l’hiver
1. Quel effet a l’hiver sur la chevelure ?
L’hiver est une saison délicate pour la santé des cheveux, car, comme nous, ils n’apprécient pas le grand froid, la neige ou le vent et sont fréquemment fragilisés. Ce qu’ils aiment encore moins, ce sont les changements de température : aller à l’extérieur froid et humide aux intérieurs surchauffés. Le froid favorise la constriction des vaisseaux sanguins, ce qui provoque une mauvaise irrigation des racines. De pus le sébum manque au niveau du cuir chevelu : le cheveu est moins bien protégé et hydraté car contrairement à ce que l’on pense, c’est en hiver que les cheveux sont les plus desséchés. Masser régulièrement votre cuir chevelu pour activer la circulation sanguine. En cette période, mieux vous nourrirez vos cheveux, mieux ils réagiront. C’est le bon moment pour appliquer des masques de beauté hydratants ou un soin spécifique adapté à votre type de cheveux. Mais la base d’une belle chevelure en bonne santé passe toujours par une alimentation qui donne la priorité aux végétaux de saison : les légumes racines et les légumineuses (lentilles, haricots secs, pois chiches…) sont par excellence les aliments de l’hiver. Ajoutez des protéines moitié animales, moitié végétales. Et à l’intérieur des protéines, tirez un trait sur les charcuteries et consommez autant de poissons que viandes maigres, sans négliger les abats (source de vit. A et B ex. le foie), les œufs (source de lécithine). Il faut limiter autant que faire se peut les lipides d’origine animale (graisses) et se reporter sur les lipides d’origine végétale (huiles). Les graisses animales, on ne le dira jamais assez, sont nocives car essentiellement constituées d’acides gras saturés. Limitez donc votre consommation de charcuteries, viandes grasses, fromages gras. Le beurre doit être consommé en quantité raisonnable et seulement cru. Une consommation excessives de glucides (sucres rapides) encrasse l’organisme : congestion du foie, obésité, fermentations intestinales… ce qui détériore la santé et l’état des cheveux (cheveux gras, pellicules grasses, alopécie…). Si vous connaissez un tel problème capillaire, réduisez de façon drastique la consommation de tous les glucides « inutiles » : bonbons, glaces, sodas, pâtisseries…
· Cocktail de jus de légumes (particulièrement riche en vit. A et en soufre) :
cresson + carotte + chou + persil + radis noir + épinard + cerfeuil + pissenlit. Indiqué si vous avez tendance à perdre vos cheveux, aux pellicules ou à une séborrhée rebelle. A préparer à la centrifugeuse à partir de légumes crus. Un verre au début du déjeuner et du dîner, en guise d’apéritif.
2. Qu’est-ce qu’un cheveu Gras Un homme sur deux et une femme sur quatre ont les cheveux gras : c’est dire combien sont concernés, principalement à cause du préjudice esthétique. Dans 90% des cas, les cheveux que l’on pense gras ne le sont pas, mais sont le signe d’une hyperhydrose du cuir chevelu (transpiration excessive). Il est toujours préférable de prendre l’avis d’un professionnel en cas de doute.
La surproduction de sébum est la cause des cheveux gras. Elle peut avoir plusieurs origines. Les glandes sébacées peuvent être stimulées de façon mécanique sous l’action de l’eau et du shampooing, ou en frottant les racines des cheveux. Mais la sécrétion de sébum est également sous dépendance hormonale, en particulier thyroïde et hormones sexuelles. C’est pourquoi les cheveux gras accompagnent souvent les poussées d’acné à l’adolescence.
3. Définition du cheveu grasLes cheveux gras proviennent d’un dérèglement des glandes sébacées, de leur hypertrophie et de la conséquence qui en découle : l’augmentation sensible de leurs sécrétions (le sébum). Alors que le sébum dans un fonctionnement normal du cuir chevelu, est indispensable à la beauté des cheveux (leur donnant ce bel aspect lustré, brillant caractéristique de cheveux sains), en cas de séborrhée le préjudice est grand, aussi bien pour le cuir chevelu (pellicules grasses) que pour les cheveux. Les follicules pilo-sébacés sont engorgés par le flux séborrhéique qui asphyxie les racines des cheveux, les étouffe, ce qui conduit à leur mort puis à leur chute ; voilà pourquoi il est nécessaire de traiter activement les cheveux gras.
4. Traitement des cheveux gras1- Eviter de stimuler les glandes sébacées et remplacer votre shampooing par un simple rinçage à l’eau tiède à laquelle vous aurez ajouté une cuillère à soupe de vinaigre de cidre, un shampooing sur deux.
2- Eviter également les frictions ou les brossages répétés.
3- Un massage du cuir chevelu une fois par semaine avant le shampooing est bénéfique pour réguler l’action des glandes sébacées.
4- Les masques à l’argile ou à base de plantes astringentes le sont également, ainsi que les rinçage au vinaigre.
Les shampooings pour cheveu gras peuvent être très décapants et entrainer l’effet inverse à celui recherché en stimulant la production de sébum. Choisissez un shampooing qui nettoie sans les dessécher.
Le mode de vie a aussi son importance. Il est certain qu’un régime alimentaire riche en graisses animales, en sucres et en aliments raffinés se traduit immanquablement par des cheveux gras et des pellicules. Une cure, de vitamines du groupe B et soufre, peut-être recommandée.
5. Autres conseils :- Espacer ou supprimer tout traitement traumatique des cheveux ;
- Ne plus friser ou défriser les cheveux pendant un temps ;
- Ne pas utiliser des brosses et des peignes en matériaux synthétiques, qui provoquent de l’électricité statique du fait de la sécheresse des cheveux, mais des accessoires en matériaux naturels (poils de sanglier pour les brosses, corne pour les peignes) ;
- Se faire sécher naturellement les cheveux après le shampoing et ne plus utiliser pour un temps, les sèche-cheveux et casques.
- Eviter ou espacer les brushings et revenir si possible aux mises en plis ;
- Agir sur la chute des cheveux ou la formation des pellicules induites par le dessèchement du cuir chevelu ;
- Utiliser quotidiennement des produits de soins traitants spécifique pour cheveux secs ou mieux se fabriquer soi-même sa préparation.
L’entretien quotidien de nos cheveux (A Suivre...)
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